Cochon : n. et adj. Un cochon est un mammifère de l’ordre des artiodactyles et plus spécialement, le porc élevé pour l’alimentation (le plus souvent châtré à l’inverse du verrat).
Personne qui est sale ou qui salit. Quel cochon !
Un gros cochon ou Un vieux cochon, ou tout simplement un cochon qui désigne une personne perverse.
Individu qui a le goût des obscénités ou qui raconte des histoires immondes. (C’est un vieux cochon).
Gros, gras, sale comme un cochon.
Manger comme un cochon : Manger de manière sale, très salement ou d’une manière vorace, en dehors des règles communes.
Avoir une chance de cochon : avoir beaucoup de chance.
Jouer un tour de cochon à quelqu’un : lui faire un sale coup. Il lui a joué un tour de cochon.
Travail de cochon : un travail bâclé, mal fait.
Écrire comme un cochon : écrire salement.
Être adroit comme un cochon avec sa queue : être très maladroit.
Être copains comme cochons : être des grands copains, très amis.
S’entendre comme cochons en foire : personnes qui s’entendent très bien, se soutiennent.
Ne pas avoir gardé les cochons ensemble : Se dit quand deux personnes ne se connaissent pas de longue date, et ne peuvent donc pas avoir de comportements familiers (comme l’usage du tutoiement).
Nous n’avons pas gardé les cochons ensemble : pas de familiarités entre nous.
Se demander si c’est du lard ou du cochon : avoir un grand doute.
Des yeux de cochon, petits et rapprochés.
C’est donner de la confiture aux cochons : offrir quelque chose de beau à quelqu’un qui est incapable de l’apprécier.
Casser son cochon : casser sa tirelire (pour se payer quelque chose de bon /bien).
Il a une tête de cochon : il a mauvais caractère, il est très entêté : Quel caractère de cochon !
Quel cochon de temps ! : quel sale temps.
Ça lui va comme des bas de soie à un cochon : Ça ne lui va pas du tout, ça produit sur lui le plus mauvais effet.
Un temps de cochon : un temps exécrable.
Cochon malade : personne malpropre et malsaine.
Soigner son cochon : soigner son corps sous le rapport de la nourriture.
Le temps de cochon désigne une météo maussade. Ce terme viendrait du fait, qu’autrefois, la mise au saloir du lard était faite idéalement par temps froid et humide.
Cochon qui s’en dédit : expression signifiant le côté ferme dans la conclusion d’un marché comme ‘ parole d’honneur’.
Dans le cochon, tout est bon sauf le cri : Expression qui indique que toutes les parties et morceaux du cochon ont une utilité, culinaire ou autre. Quant au cri, c’est un des plus puissants et désagréables du monde animal. Le cri de détresse d’un cochon peut monter jusqu’à 115 décibels.
Variante : tout est bon dans le cochon, expression attribuée au gastronome Brillat-Savarin.
Aux Antilles, chaque cochon a son samedi, expression signifiant : de toute façon, tu vas payer pour ce que tu as fait.
Les petit cochons : dans le domaine du spectacle, les petits cochons sont tous les vices qui tirent en bas une carrière : le sexe, la drogue, l’argent, l’alcool,… Tu iras loin, si les petits cochons ne te mangent pas.
Cochon : policier (Québec).
L’expression « film cochon » est utilisée pour désigner un film pornographique.
Livres, films, dessins cochons (pornographiques).
Une histoire cochonne (licencieuse).
Des yeux cochons (grivois). Personne grossière, immorale.
Plein saoul comme un cochon : ivre mort.
C’est pas cochon : c’est réussi, excellent, c’est pas mauvais.
C’est cochon : se dit d’une nourriture (un dessert bien souvent) excellente, que l’on mangerait jusqu’à n’en être plus capable.
Régaler ou soigner son cochon : manger beaucoup ; bien vivre, se régaler ; s’offrir à boire.
Avoir un air cochon : avoir les yeux égrillards et la bouche voluptueuse.
Dans chaque homme, il ya un cochon qui somnole : tout homme est prêt à avoir une aventure sexuelle.
L’expression « Donner de la confiture à un cochon » : c’est donner quelque chose à quelqu’un qui ne le mérite pas, qui ne sait pas l’apprécier ou qui n’en a aucune reconnaissance – Gâcher quelque chose.
" Ne jetez pas vos perles aux porcs, de peur qu’ils ne les piétinent et que, se retournant, ils ne vous déchirent. "
Citation d’Éric Orsenna, académicien français à l’occasion de la sortie de son livre Cochons. Voyage au pays du Vivant en octobre 2020 : « L’homme est assez jaloux du cochon. Le cochon éjacule près d’un demi litre de sperme alors que nous pouvons tout juste remplir une petite cuillère ».
Extrait du dialogue du film La Traversée de Paris (1956) du réalisateur Claude Autant-Lara (1901-2000) :
Le commandant allemand montrant des morceaux de cochon :
– Je vois aussi que vous étudiez la nature morte.
Grandgil (artiste peintre incarné par Jean Gabin) :
– Vous savez ce qu’on dit, Monsieur le Commandant : Dans chaque Français il y a un cochon qui sommeille. Et dans chaque homme peut-être ?
– Citation de l’écrivain américain John Fante (1909-1983) : « Je hais les sales cochons communs autour de moi qui hurlent pour réclamer leur part d’une joie maladive qui m’apparteient à moi tout seul » dans le roman Demande à la poussière (Ask the dust) (1939).
– Citation de l’écrivain anglais Ian Flemming (le père de James Bond) dans son roman Thrilling Cities paru en 1960 et réédité en français aux éditions Arthaud en 2024 sous le titre Les Villes électriques : « …et le marché prospère de la pornographie. on m’a proposé des cartes postales cochonnes à 09h38 du matin – Un record personnel ».
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