La cuisine grecque a la spécificité d’être « proche de la nature ». Ses vertus ont été reconnues : la cuisine grecque est qualifiée de « régime méditerranéen ». Ce mode d’alimentation est également appelé « Régime crétois » ou « diète méditerranéenne » car il s’agit d’une pratique alimentaire traditionnelle (commune à plusieurs pays autour de la mer Méditerranée) caractérisée par une consommation faible d’alcool ou une consommation modérée de vin rouge durant les repas ou des infusions dans le respect des croyances de chaque communauté, la consommation en abondance de fruits, légumes, de céréales et d’huile d’olive et une faible consommation de viande, particulièrement la viande rouge et de produits laitiers.
Plusieurs études montrent que le régime méditerranéen permet :
– De diminuer la mortalité et la morbidité par maladies cardio-vasculaires.
– De diminuer le risque de maladie d’Alzheimer et de maladie de Parkinson
– D’améliorer les chances de grossesse lors d’une fécondation assistée. Ce régime, suivi durant la grossesse, semble également protéger les futurs enfants de l’asthme et des allergies.
– D’entretenir un cerveau en meilleure santé.
C’est à ce titre que la cuisine a été reconnue, par l’Unesco, en 2010 comme patrimoine culturel immatériel de l’humanité pour ses bienfaits :
La diète méditerranéenne (« ensemble de savoir-faire, connaissances, pratiques et traditions » qui concerne l’Espagne, la Grèce, l’Italie et le Maroc) a été inscrite le 16 novembre 2010 sur la liste représentative du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.
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