Dépêtrer : v.tr. (mot venant de dé- et (em)pêtrer).
Le verbe « dépêtrer » a plusieurs acceptions :
I) Verbe transitif :
1. Sens vieilli : Dégager les pieds de (un animal) d’une entrave.
Sens moderne : Dégager (une personne, un animal) de ce qui l’empêche de se mouvoir (débarrasser, extirper, tirer). Dépêtrer quelqu’un des ronces.
2. Sens figuré : Dégager d’un embarras, d’une difficulté (sortir, tirer).
Dépêtrer quelqu’un d’une mauvaise affaire.
– Citation de l’épistolière française Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou, plus simplement, Madame de Sévigné (1626-1696) : « Pour le dépêtrer d’un engagement si dangereux ».
II) Verbe pronominal : Se tirer (d’une situation), se dégager (de quelqu’un).
– Citation de l’écrivain français François Mauriac (1885-1970) : « Il ne pourrait se dépêtrer de cette eau bourbeuse » (se déprendre, se désengluer).
Sens figuré : Se dépêtrer des difficultés (se délivrer).
Par extension : Se dépêtrer de quelqu’un, s’en débarrasser.
Contraires de dépêtrer : empêtrer, entraver, embarrasser, encombrer.