Destinée : n.f. (mot venant de destiner).
Le mot « destinée » a plusieurs acceptions :
1. Puissance souveraine considérée comme réglant d’avance tout ce qui doit être (destin, fatalité).
– Citation de l’écrivain et philosophe genevois Jean-Jacques Rousseau (1712-1778) : « Quand les infortunés ne savent à qui s’en prendre de leurs malheurs, ils s’en prennent à la destinée, qu’ils personnifient ».
2. Destin particulier d’un être (destin, sort).
Il eut une heureuse, une malheureuse destinée.
Tenir entre ses mains la destinée de quelqu’un.
– Citation de l’écrivain, romancier, dramaturge, novelliste, diariste et épistolier français Roger Martin du Gard (1881-1958) : « Voici des milliers de siècles que notre pauvre humanité accomplit sa destinée sur la terre ».
Ce à quoi une personne est destinée (destination, vocation).
– Citation de l’écrivain français Anatole France (1844-1824) : « Mon père se faisait de l’âme humaine et de sa destinée une idée sublime ».
– Citation de l’épistolière française Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou, plus simplement, Madame de Sévigné (1626-1696) : « C’est sa destinée d’être parfaitement aimé ».
Par extension : Avenir, sort (de quelque chose).
La destinée réservée à cette œuvre.
3. Vie, existence (destin).
Choisir sa destinée.
Littérature : Finir sa destinée : mourir.
Unir sa destinée à quelqu’un, l’épouser.