Épave : n.f. (mot venant du latin expavidus « épouvanté », appliqué aux animaux effrayés, égarés).
Le mot « épave » a plusieurs acceptions :
1. Droit : Objet mobilier égaré par son propriétaire.
– Citation du jurisconsulte et professeur de droit français Marcel Ferdinand Planiol (1853-1931) : « L’épave n’est pas une chose sans maître […] ; son maître ne peut pas la retrouver ».
2. Épave de mer (sans courant) : Coque d’un navire naufragé ; objet abandonné en mer ou rejeté sur le rivage.
– Citation de l’écrivain français Pierre Loti (1850-1923) : « Une épave éventrée et vide, bercée sur une mer silencieuse d’un gris rose ».
Pilleurs d’épaves.
Par extension : Véhicule irréparable.
Mettre une épave à la casse (épaviste).
– Citation de l’écrivain, journaliste et scénariste français Roger Nimier (1925-1962) : « Il y avait les frais de remorquage de l’épave à régler au garage ».
3. Sens figuré ou littéraire : Ce qui reste après une ruine, un cataclysme (débris).
– Citation de l’historien et un homme politique français, membre de l’Académie française Louis Émile Marie Madelin (1871-1956) : « Nos comptoirs de l’Inde, maigres épaves de la grande entreprise de Dupleix ».
– Citation de l’écrivain français André Gide (1869-1951) : « Le plus beau souvenir ne m’apparaît que comme une épave du bonheur » (vestige).
Personne désemparée qui ne trouve plus sa place dans la société (loque).
Une pauvre épave.