Exiler : v.tr. (mot venant de exil).
Le verbe « exiler » a plusieurs acceptions :
1. Envoyer (quelqu’un) en exil (bannir, déporter, expatrier, expulser, proscrire).
– Citation de l’écrivain et philosophe français Voltaire (1694-1778) : « On mit en prison un conseiller, on en exila quelques autres ».
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « J’ai été exilé de France pour avoir combattu le guet-apens de décembre […] je suis exilé de Belgique pour avoir fait Napoléon le Petit ».
2. Par extension : Éloigner (quelqu’un) d’un lieu et lui interdire d’y revenir (chasser, éloigner, reléguer).
– Citation de l’épistolière française Marie de Rabutin-Chantal, connue comme la marquise ou, plus simplement, Madame de Sévigné (1626-1696) : « Le marquis de Villeroi a eu ordre de se retirer de la cour pour sa mauvaise conduite […] C’est à Lyon qu’il est exilé ».
3. Verbe pronominal réfléchi : S’exiler
Se condamner à un exil volontaire (émigrer, s’expatrier, fuir).
S’exiler de France.
Se retirer loin, se mettre à l’écart.
S’exiler à la campagne (se mettre au vert).
Contraire d’exiler : rappeler.