Féliciter : v.tr. (mot venant du bas latin felicitare « rendre heureux ».
Le verbe « féliciter » a plusieurs acceptions :
1. Assurer (quelqu’un) de la part qu’on prend à sa joie, à son succès, à ce qui lui arrive d’heureux (complimenter, congratuler).
Féliciter un couple qui annonce son mariage.
Je vous félicite d’y être parvenu.
– Citation de l’écrivain et éditeur français Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau (1884-1968) : « Il le félicitait de son mariage par bienveillance ».
2. Complimenter (quelqu’un) sur sa conduite (applaudir, approuver, louer).
On le félicita pour son courage.
– Citation de l’écrivain français Albert Camus (1913-1960) : « On ne félicite pas un instituteur d’enseigner que deux et deux font quatre ».
Ironique : Je ne vous félicite pas pour votre perspicacité.
3. Verbe pronominal : Se féliciter.
S’estimer heureux, content (se réjouir).
Nous nous félicitons de l’heureuse issue de cette affaire.
Spécialement : S’approuver soi-même, se savoir bon gré (se louer).
– Citation de l’écrivain français, poète, romancier et essayiste Valery Larbaud (1881-1957) : « On croit pardonner ; on va jusqu’à se féliciter de sa propre grandeur d’âme ».
– Citation de l’écrivain et éditeur français Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau (1884-1968) : « Chaque fois que j’ai refréné un mouvement agressif je m’en suis félicité » (Bien m’en a pris de…).
Familier : Je suis sévère, et je m’en félicite, et je trouve cela très bien (se vanter).
Contraires de féliciter : corriger, critiquer, déplorer ; reprocher (se).