Frontière : n.f. (mot venant de front).
Le mot « frontière » a plusieurs acceptions :
1. Limite d’un territoire qui en détermine l’étendue (borne, lisière).
Dans nos frontières.
Au-delà des frontières.
Par extension : Limite séparant deux États (démarcation).
Parties d’un territoire avoisinant la frontière (confins).
Frontières naturelles, constituées par un obstacle géographique.
Le Rhin, frontière naturelles entre la France et l’Allemagne.
Frontière artificielle, conventionnelle : ligne idéale, au tracé arbitraire, généralement jalonnée par des signes conventionnels (bornes, barrières, poteaux, bouées).
Poste de police, de douane installé à la frontière (garde-frontière).
Police aux frontières (PAF), chargée du contrôle des frontières et de la lutte contre l’immigration irrégulière.
Passer, franchir la frontière.
Il a été arrêté à la frontière.
Défendre, protéger ses frontières contre l’ennemi.
Incident de frontière.
Sans frontières : international.
Médecins sans frontières.
Apposition : frontalier, limitrophe.
Région, zone frontière (no man’s land).
Les villes frontières.
Poste frontière.
Province frontière (marche).
Par extension : Frontières linguistiques, délimitant des aires linguistiques (isoglosse*).
Mathématique : L’ensemble des éléments délimitant un domaine (Ensemble fermé).
(*) Isoglosse : Ligne qui joint les lieux où se manifeste un même phénomène linguistique (prononciation, mot, etc.).
2. Sens figuré : Limite, séparation.
Reculer les frontières du savoir.
Être à la frontière de (confiner, friser, frôler).
Aux frontières de la vie et de la mort.