Indulgence : n.f. (mot venant du latin indulgentia « bonté », puis « remise d’une peine »).
Le mot « indulgence » a plusieurs acceptions :
1. Facilité à excuser, à pardonner : bienveillance, bonté, charité, clémence, compréhension, générosité, humanité, longanimité, mansuétude, miséricorde, patience, tolérance.
Indulgence excessive : complaisance, faiblesse, laxisme, mollesse.
– Citation de l’écrivain français La Bruyère (1645-1696) : « La mollesse ou l’indulgence pour soi et la dureté pour les autres n’est qu’un seul et même vice » .
Avoir, montrer de l’indulgence pour les fautes de quelqu’un.
Faire preuve d’indulgence envers quelqu’un, à l’égard de quelqu’un.
L’avocat demande pour son client l’indulgence de la cour.
Être reçu à un examen grâce à l’indulgence du jury.
Par extension : Regard plein d’indulgence, sans indulgence.
Une, des indulgences.
Acte indulgent.
– Citation de l’écrivain français Charles-Augustin Sainte-Beuve (1804-1869) : « Ses indulgences soudaines et ses complaisances […] pour Robespierre ».
2. Religion catholique : Rémission par l’Église des peines temporelles que les péchés méritent.
L’indulgence plénière, partielle.
Par extension : Une indulgence : rémission accordée dans une circonstance et dans des conditions précises.
Indulgence plénière et générale (jubilé).
La querelle des indulgences, sous le pape Léon X.
Contraires d’indulgence : âpreté, cruauté, dureté, férocité, inclémence, rigueur, sévérité ; austérité.