Insu (à l’) : locut. prép. (mot venant de in et de su, participe passé de savoir).
Le mot « insu » a plusieurs acceptions :
1. À l’insu de : sans que la chose soit sue de (quelqu’un).
Faire une démarche à l’insu de son entourage, en le tenant dans l’ignorance.
– Citation de l’écrivain, philosophe, poète et dramaturge français, membre de l’Académie française, Jules Romains (1885-1972) : « Au su et à l’insu de tout le monde ».
À mon insu, à leur insu.
– Citation de de l’écrivain français Honoré de Balzac (1799-1850) : « Des pensées auxquelles nous obéissons sans les connaître ; elles sont en nous à notre insu ».
Locution adverbiale (plaisanterie) : À l’insu de mon (ton, son…) plein gré : malgré moi (toi, lui, elle…), involontairement.
– Citation de l’écrivain français Olivier Adam (né en 1974) : « On a découvert son coureur favori chargé comme une mule, à l’insu de son plein gré ».
2 Sans (en) avoir conscience (inconsciemment).
Se trahir à son insu.
Contraires d’insu : su (au su de), consciemment, sciemment