Obstacle : n.m. (mot venant du latin obstaculum, de obstare « se tenir –stare- devant »).
Le mot « obstacle » a plusieurs acceptions :
1. Ce qui s’oppose au passage, gêne le mouvement.
– Citation de l’écrivain français Albert Camus (1913-1960) : « Le vent ne rencontre aucun obstacle naturel sur le plateau ».
– Citation de l’écrivain français Alain-Fournier, pseudonyme d’Henri-Alban Fournier (1886-1914) : « La voiture fit un écart pour ne pas heurter un obstacle ».
Contourner, franchir un obstacle.
Spécialement en équitation : Chacune des difficultés (haies, murs, rivières, oxers, etc.) semées sur le parcours des chevaux.
Course d’obstacles (haies, steeple-chase).
Saut d’obstacles.
2. Sens figuré : Ce qui s’oppose à l’action, à l’obtention d’un résultat (barrage, barrière, difficulté, empêchement, frein, gêne).
– Citation de l’écrivain et éditeur français Jacques Chardonne, nom de plume de Jacques Boutelleau (1884-1968) : « Les obstacles au divorce sont utiles, à condition de ne pas être insurmontables ».
– Citation du philosophe français Henri Bergson (1859-1941) : « Capable de culbuter toutes les résistances et de franchir bien des obstacles ».
Il a rencontré beaucoup d’obstacles avant de réussir (écueil ; tomber sur un bec, sur un os, région : frapper un nœud).
Son jeune âge ne fut pas un obstacle à son admission.
Faire obstacle à : empêcher, gêner (Mettre des bâtons dans les roues).
La défense fait obstacle à l’avancée de l’ennemi.
Faire obstacle à la montée des prix (obvier).
Ses parents ont fait obstacle à ce voyage (opposition).
Contraire d’obstacle : aide.