Occupation : n.f. (mot venant du latin occupatio).
Le mot « occupation » a plusieurs acceptions :
1. Ce à quoi on consacre son activité, son temps (affaire, besogne, ouvrage, passe-temps).
– Citation de l’écrivain, homme politique, scénariste et journaliste français Henri Barbusse (1873-1935) : « Les jeux des enfants sont de graves occupations ».
Elle a de multiples occupations.
Vaquer à ses occupations.
Travail susceptible d’occuper.
– Citation du poète et romancier français Louis Aragon (1897-1882) : « Il lui aurait fallu une occupation, un métier ».
2. Droit : Mode d’acquisition de la propriété résultant de la prise de possession d’un bien vacant.
Plan d’occupation des sols (P. O. S.).
Sens courant : Fait d’habiter effectivement.
Occupation illégale d’un logement (squat).
3. Action de s’emparer par les armes d’une ville, d’un territoire, de s’y installer en substituant son autorité à celle de l’État envahi (assujettissement, envahissement).
Armée d’occupation.
Droit international public : Établissement par un État de son autorité sur un territoire (Acte de Berlin, 1855).
Spécialement : Période pendant laquelle la France fut occupée par les Allemands (1940-1944).
Pendant l’Occupation, sous l’Occupation.
4. Fait d’occuper un lieu, d’y être illégalement installé.
Grève avec occupation des locaux.
Contraires d’occupation : inaction, oisiveté, abandon, évacuation.