Sillon : n.m. (mot venant peut-être d’un radical gaulois °selj-).
Le mot « sillon » a plusieurs acceptions :
1. Longue tranchée ouverte dans la terre par la charrue (rayon ; enrayure).
Tracer, creuser, ouvrir un sillon.
– Citation du dramaturge, poète, essayiste et diplomate français, membre de l’Académie française Paul Claudel (1868-1955) : « Faites un sillon, allant tout le jour dans le même sens et semez-y le blé ».
En forme de sillon (sulciforme).
Au pluriel (Poétique) : Les champs cultivés.
Extrait de l’hymne français « La Marseillaise » : « Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! ».
2. Fente profonde.
– Citation de l’écrivain français Romain Rolland (1866-1944), prix Nobel de littérature en 1915 : « Le menton gras, creusé d’un sillon au milieu ».
Sillon entre les fesses (raie).
– Citation de l’écrivain français Nicolas Mathieu (né en 1978) : « Un chemisier échancré, qui laissait voir le sillon entre les seins ».
Anatomie : Les sillons du cerveau : les rainures qui séparent les circonvolutions (scissure).
Spécialement et anciennement : Trace produite à la surface du disque par l’enregistrement phonographique (microsillon, piste).