Soumission : n.f. (mot venant du latin submissio).
Le mot « soumission » a plusieurs acceptions :
1. Fait de se soumettre, d’être soumis (à une autorité, une loi) (obéissance, sujétion).
– Citation du romancier et essayiste français Léon Bloy (1846-1917) : « La soumission filiale à l’autorité souveraine de l’Église ».
– Citation de l’écrivain français Antoine de Saint-Exupéry (1900-1944) : « Fonder l’ordre d’une société sur la soumission de chacun à des règles fixes ».
État d’une personne qui se soumet à une puissance autoritaire.
Un air de soumission, soumis.
Disposition à accepter la dépendance (docilité).
2. Fait de se soumettre après une guerre, d’accepter une autorité contre laquelle on a lutté.
Faire soumission, sa soumission (se rendre).
– Citation de l’écrivain et peintre français Eugène Fromentin (1820-1876) : « À la Deira d’Abd-el-Kader, peu d’années avant la soumission de l’émir ».
3. Droit : Acte écrit par lequel un concurrent à un marché par adjudication fait connaître ses conditions et s’engage à respecter les clauses du cahier des charges.
Soumission à un appel d’offres.
4. Fiscalité : Engagement souscrit par une personne de régler dans un délai fixé les sommes dues (impôt) à l’administration fiscale.
Produire une soumission de crédit d’enlèvement (lors de l’importation de marchandises).
Contraires de soumission : commandement ; désobéissance, insoumission, résistance.