Merveille : n.f. (mot venant du latin mirabilia).
Le mot « merveille » a plusieurs acceptions :
I)
1. Sens vieilli : Phénomène inexplicable, surnaturel (miracle, prodige).
Locution : C’est, ce n’est pas merveille que (et le subjonctif) : c’est (ce n’est pas) étonnant, extraordinaire.
« Alice au pays des merveilles », roman publié en 1865 par le romancier, essayiste Lewis Carroll (1832-1898). Il a été traduit en français pour la première fois en 1869 par la même maison d’édition (Macmillan and Co).
2. Sens moderne : Chose qui cause une intense admiration.
Les merveilles de la nature, de l’art.
Les Sept Merveilles du monde, selon les Anciens : pyramides d’Égypte, phare d’Alexandrie, jardins de Babylone, temple de Diane à Éphèse, tombeau de Mausole, statue de Zeus de Phidias, colosse de Rhodes.
Sens figuré : La huitième merveille du monde.
Par hyperbole : Chose excellente, remarquable dans son genre (bijou).
Cette daube, quelle merveille (délice).
Cette chapelle est une merveille d’architecture (chef-d’œuvre).
Locution : Faire merveille : produire, obtenir des résultats remarquables.
Ce produit fait merveille sur les taches.
Promettre monts et merveilles : des avantages considérables, des choses admirables, étonnantes.
Il se porte à merveille.
Ils s’entendent à merveille.
Cette coiffure vous va à merveille (à ravir).
II) Merveille : Beignet léger de pâte frite découpée.
Contraire de merveille : horreur.