Échéance : n.f. (mot venant du participe présent de échoir).
Le mot « échéance » a de nombreuses acceptions :
1. Date à laquelle expire un délai ; date à laquelle l’exécution d’une obligation, d’un paiement est exigible (expiration, terme).
Échéance d’un loyer, d’un effet de commerce.
Traite qui arrive à échéance (échéant).
Protêt pour faute de paiement à l’échéance.
Reporter, proroger une échéance.
Ensemble des effets dont l’échéance tombe à une date donnée.
Faire face à une lourde échéance.
Sens figuré : Date à laquelle une chose doit arriver, une faute se payer.
L’échéance électorale.
– Citation du romancier et un dramaturge français Alexandre Arnoux (1884-1973) : « Des événements qui ont cheminé souterrainement vers leur fatale échéance ».
2. Avec à : Délai.
Emprunter à longue échéance.
Effet à courte échéance.
À échéance de : dans un délai de.
Sens figuré : À longue échéance : lointain ; à brève échéance : proche (terme).
– Citation du philosophe et historien français, membre de l’Académie française Hippolyte Taine (1828-1893) : « Des entreprises dont l’issue est à longue échéance ».
– Citation de l’écrivain, philosophe, poète et dramaturge français, membre de l’Académie française, Jules Romains (1885-1972) : « Une conjuration en règle et, à brève échéance, contre l’ordre établi ».