Présomption : n.f. (mot venant du latin praesumptio, de praesumere).
Le mot « présomption » a plusieurs acceptions :
1. Opinion fondée seulement sur des signes de vraisemblance (apparences, commencement de preuves, conjecture, supposition ; hypothèse.
Ce n’est qu’une présomption mais elle est forte.
Vous n’avez contre lui que des présomptions mais aucune preuve.
La présomption qu’il était informé.
Droit : Induction par laquelle on remonte d’un fait connu à un fait contesté.
Présomption de fait, que le juge induit d’un fait sans y être obligé.
Présomption légale, établie par la loi et constituant une dispense de preuve.
Présomption d’innocence : principe juridique qui consiste à présumer innocente toute personne mise en cause par la justice, tant que sa culpabilité n’est pas établie.
Disposition du code civil français : « Chacun a droit au respect de la présomption d’innocence ».
Présomption de paternité, de maltraitance.
– Citation de l’écrivain et poète français Victor Hugo (1802-1885) : « Les présomptions les plus graves pèsent sur vous ».
Être condamné sur de simples présomptions.
2. Opinion trop avantageuse que l’on a de soi-même : arrogance, audace, confiance (en soi), outrecuidance, prétention, suffisance ; présomptueux.
– Citation de l’historien et un homme politique français, membre de l’Académie française Louis Émile Marie Madelin (1871-1956) : « Intelligence claire et vive, sûre d’elle-même jusqu’à la présomption ».
– Citation de l’écrivain français Romain Rolland (1866-1944), prix Nobel de littérature en 1915 : « La belle présomption de l’adolescence ».
Contraire de présomption : modestie.