Remettre : v.tr. (mot venant de mettre).
Le verbe « remettre » a plusieurs acceptions :
I) Mettre à nouveau :
Mettre à sa place antérieure.
Remettre une chose en place, à sa place.
Locution : Ne plus remettre les pieds quelque part, ne plus y retourner.
Remettre un évadé en prison.
Locution, au figuré : Remettre quelqu’un sur la bonne voie.
Remettre quelqu’un à sa place, le rabrouer.
Au figuré : Remettre en esprit, en mémoire : rappeler (une chose oubliée).
Remettre quelqu’un, le reconnaître. Ah, maintenant, je vous remets !
Mettre de nouveau sur soi.
Remettre ses gants.
Rétablir.
Remettre le courant.
Remettre de l’ordre.
Mettre plus de (ajouter).
Remettre du sel dans un plat.
Sens familier : En remettre : faire ou dire plus qu’il n’est utile, exagérer (en rajouter).
Replacer (dans la position antérieure).
Remettre une chose d’aplomb.
Locution : Remettre quelqu’un sur pied (guérir).
Remettre un os luxé (remboîter).
Remettre à, en : faire passer dans un autre état, ou à l’état antérieur.
Remettre un moteur en marche.
Remettre quelque chose en état, à neuf ; en ordre.
Remettre en cause, en question (reconsidérer).
Cure qui remet en forme (familier : retaper).
Sans complément : Réconforter.
Prenez un cognac, ça vous remettra.
II)
Mettre en la possession ou au pouvoir de quelqu’un.
Remettre un paquet à son destinataire.
Remettre un coupable à la justice.
Remettre sa démission (donner).
Je remets mon sort entre vos mains.
Faire grâce de (une obligation). Je vous remets votre dette : je vous en tiens quitte.
Remettre les péchés (absoudre, pardonner ; rémission).
III) Renvoyer (quelque chose) à plus tard (ajourner, différer).
Remettre quelque chose au lendemain. Il a remis son départ de deux jours.
Tendance à remettre à plus tard (procrastination).
Locution (au participe passé) : Ce n’est que partie remise : ce sera pour une autre fois.
IV) Familier : Remettre ça : recommencer.
Allez, on remet ça !
Resservir ou reprendre à boire.
Je remets une tournée.
Patron, remettez-nous ça !