Supplément : n. m. (mot venant du latin supplementum, de supplere : suppléer).
Le mot « supplément » a plusieurs acceptions :
1. Rare : Ce qu’on fournit, ce qui est ajouté à (quelque chose) pour compléter (complément), rendre égal.
2 . Sens vieilli : Ce qui supplée, remplace, joue le rôle de (en complétant) (suppléer).
– Citation de l’écrivain français François-René de Chateaubriand (1768-1848) : « Bien que supplément obligé aux lois […], le duel est affreux ».
3. Sens moderne et courant : Ce qui est ajouté à une chose déjà complète ; addition extérieure (par opposition à complément) (surplus ; familier : rabiot, abrégé en rab).
Ajouter un supplément de mille euros à une somme (familier : rallonge).
Un supplément de travail (surcroît).
Supplément d’information.
– Citation de l’écrivain français Antoine Blondin (1922-1991) : « Vos papiers que nous sommes obligés de retenir pour un supplément d’enquête ».
4. Ce qui est ajouté (à un livre, à une publication), d’abord pour suppléer ce qui manquait, et par extension, pour toute autre raison (addenda, appendice).
Supplément illustré à une revue.
Le supplément littéraire, économique d’un journal.
Supplément d’un dictionnaire.
5. Géométrie : Ce qu’il faut ajouter à un angle pour obtenir un angle plat.
6. Dans un tarif (transports, théâtre, etc.),
Somme payée en plus pour obtenir un bien ou un service supplémentaire, pour passer à une classe supérieure, etc. ; titre (billet, ticket) qui atteste le paiement d’un tel supplément.
Payer un supplément.
Payer un fort supplément pour avoir la place A1 dans un avion.
Train, TGV à supplément.
Supplément pour excédent de bagages.
Supplément au menu dans un restaurant.
7. En supplément : en plus, en sus (d’un nombre prescrit, fixé, indiqué ; d’un prix ; d’une quantité).
Vin en supplément (au restaurant).
Des truffes ajoutées au plat avec un supplément de prix.